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Publié : janvier 2008
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La complainte de Mandrin

Nous étions vingt ou trente brigands dans une bande,

Tous habillés de blanc à la mode des, vous m’entendez,

Tous habillés de blanc à la mode des marchands.

La première volerie que je fis dans ma vie,

C’est d’avoir goupillé la bourse d’un, vous m’entendez,

C’est d’avoir goupillé la bourse d’un curé.

J’entrai dedans sa chambre,Mon Dieu, qu’elle était grande,

J’y trouvai mille écus, je mis la main, vous m’entendez,

J’y trouvai mille écus, je mis la main dessus.

J’entrai dedans une autre Mon Dieu, qu’elle était haute,

De robes et de manteaux j’en chargeai trois, vous m’entendez,

De robes et de manteaux j’en chargeai trois chariots.

Je les portai pour vendre à la foire de Hollande

J’les vendis bon marché ils m’avaient rien, vous m’entendez,

J’les vendis bon marché ils m’avaient rien coûté.

Ces messieurs de Grenoble avec leurs longues robes

Et leurs bonnets carrés m’eurent bientôt, vous m’entendez,

Et leurs bonnets carrés m’eurent bientôt jugé.

Ils m’ont jugé à pendre, que c’est dur à entendre

A pendre et étrangler sur la place du, vous m’entendez,

A pendre et étrangler sur la place du marché.

Monté sur la potence je regardai la France

Je vis mes compagnons à l’ombre d’un, vous m’entendez,

Je vis mes compagnons à l’ombre d’un buisson.

Compagnons de misère allez dire à ma mère

Qu’elle ne m’reverra plus j’ suis un enfant, vous m’entendez,

Qu’elle ne m’reverra plus j’suis un enfant perdu.

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