Il était une fois un cochon qui vivait dans la cour d’une grande ferme.
A travers la barrière de son parc,
il voyait un grand chêne couvert de beaux glands.
Il rêvait de se régaler de tous ces bons glands.
C’était un gourmand et … un affamé !
Un jour, en partant au marché, la fermière a oublié
de fermer la porte du parc.
Vite, le cochon s’est précipité vers le chêne
et il s’est mis à engloutir des centaines de glands.
Quand la fermière est revenue, elle a vu son cochon avec un ventre énorme !
« Mon petit cochon, ton bidon va exploser, rentre à la maison !
- Non ! Non ! a répondu le cochon »
Aussitôt, la fermière appela les petits bâtons :
« Petits bâtons, petits bâtons, voulez-vous bien battre mon petit cochon
qui ne veut pas rentrer à la maison !
- Non ! Non ! Il ne nous a rien fait ! »
Alors, la fermière appela les petites flammes :
« Petites flammes, petites flammes, voulez-vous bien brûler les petits bâtons
qui ne veulent pas battre mon petit cochon,
qui ne veut pas rentrer à la maison !
- Non ! Non ! Ils ne nous ont rien fait ! »
La fermière appela la petite rivière :
« Petite rivière, petite rivière, veux-tu bien éteindre les petites flammes
qui ne veulent pas brûler les petits bâtons,
qui ne veulent pas battre mon petit cochon,
qui ne veut pas rentrer à la maison !
- Non ! Non ! Elles ne nous ont rien fait ! »
Désespérée, la fermière appela la grosse vache :
« Grosse vache, grosse vache, veux-tu bien boire la petite rivière
qui ne veut pas éteindre les petites flammes,
qui ne veulent pas brûler les petits bâtons,
qui ne veulent pas battre mon petit cochon,
qui ne veut pas rentrer à la maison !
- Non ! Non ! Elle ne m’a rien fait ! »
Alors la fermière est allée chercher le boucher :
« Boucher, boucher veux-tu bien tuer la grosse vache
qui ne veut pas boire la petite rivière,
qui ne veut pas éteindre les petites flammes,
qui ne veulent pas brûler les petits bâtons,
qui ne veulent pas battre mon petit cochon,
qui ne veut pas rentrer à la maison !
Oui ! Oui ! Je veux bien a dit le boucher »
Quand la grosse vache a senti
la lame du couteau du boucher sur son cou, elle a dit :
« Non ! Non ! Ne me tuez pas !
J’ai un peu soif, je veux bien boire la petite rivière ! »
Quand la petite rivière a senti la langue de la grosse vache, elle a dit :
« Non ! Non ! Ne me bois pas !
Je veux bien éteindre les petites flammes ! »
Quand les petites flammes ont senti la petite rivière les arroser, elles ont dit :
« Non ! Non ! Ne nous éteins pas !
Nous voulons bien brûler les petits bâtons ! »
Quand les petits bâtons ont senti les petites flammes leur brûler les pieds, ils ont dit :
« Non ! Non ! Ne nous brûlez pas !
Nous voulons bien battre le petit cochon ! »
Mais quand les petits bâtons se sont approchés du petit cochon il a dit :
« Ah ! J’ai assez mangé pour aujourd’hui !
Rentons à la maison maintenant ! »
La fermière rassurée est rentrée à la maison avec son petit cochon !